samedi 23 septembre
Petite histoire : Antonio et ses cônes
J’ai rencontré Antonio devant l’un de ses deux cônes. Il était assis, occupé à décrotter ses chaussures. Nous avons discuté un peu. En quelques minutes il m’a raconté sa vie : sa femme qui était morte, ses enfants qui vivent à New York, sa solitude. Il m’a prié fièrement de visiter son cône. Ce que j’ai fait !
Une fois que mes yeux se sont habitués à l’obscurité, j’ai vu une pièce ronde bien rangée et balayée. Au centre un tas de luzerne et sur les bords, posés sur les briques du mur, de vieux outils. Il faisait frais et cela sentait bon l’herbe séchée. Je suis resté un moment à profiter du calme qui y régnait et de la chance que j’avais d’être là.
J’interrogeais Antonio, dès ma sortie, sur l’âge de ces constructions. Il ne savait pas. Mais, me dit- il, il les avait toujours vus. Il y en avait plus d’une vingtaine dans ce village et encore vingt, à quelques kilomètres de là, qui avaient été transformés en Hôtel et puis abandonnés. Lui il en avait 3 et il venait d’en vendre un. Un bon prix ! L’autre il s’en servait pour mettre ses 2 vaches. Je suis parti en remerciant Antonio, alors qu’un grand chien noir sympathique venait le rejoindre.
Antonio de Tacoaleche, état de Zacatecas, Mexique.
Commentaires
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C'est vrai que le personnage était attachant et le lieu magnifique, j'ai eu de la chance de passer par là et de rencontrer Antonio.
Pour ce qui est des cônes, j'en ai vu surtout dans la région de Zacatecas, et un ou deux au Michoacan. Ce sont plus des constructions que l'on doit trouver dans les zone semi-desertiques. Je ne sais pas vraiment à quoi ils servaient à l'origine, j'imagine qu'ils avaient l'avantage d'être frais et que, par conséquent, ils servaient de réserve de fourage et peut être d'étable. C'est d'ailleurs ce comme ça que l'utilise Antonio et je pense que cela n'a pas dû beaucoup changer. Je ne peux cependant rien affirmer.
Anne - En noir et blanc pour accentuer les contrastes, en couleurs c'était déjà moins joli à voir.
Je vous montrerai plus tard les photos de l'hotel abandonné, dont m'a parlé Antonio.le noir et blanc
Gérard :
je travaille en mode Laboratoire. Je suis en train d'essayer la version beta de lightroom 4.
Les résultats sont stupéfiants,on se croirait dans un vrai labo de développement couleur... mais c'est beaucoup de travail.
J'ai encore des préférences pour DXO optic qui me semble plus complet et plus automatique (plus facile pour le traitement en série des fichiers Raw).voyages
Des images époustouflantes trouvées hors des sentiers battus par les groupes, loin des vendeurs et des sites renommés. Elles nous font faire un autre voyage, celui où des hommes qui rencontrent d'autres hommes deviennent des humains. L'échange devient alors enrichissant et les photos qui restent sont plus qu'un souvenir de voyage mais une image qui parle et qui raconte la vie du sujet. Merci pour cette histoire si simple et si émouvante.
Bravo pour ces photos
Je suis de Tacoaleche, et votre poteau a enchanté à moi. Vous êtes faisceau obtenu à attraper en ce noir et blanc la vie de notre village et ses personnes âgées. Excellent travail photographique. Le doute ne s'adapte pas. Félicitations par les images et les mercis pour mettre dans votre blog votre visite à notre village.
tacoaleche.com
Estoy muy contento que le gusta. Si por casualidad ve Antonio, saludelo de mi parte. Es una persona muy bien.
Gracias por el articulo en el sitio de "tacoaleche"
http://tacoaleche.com/2006/10/30/don-antonio-y-sus-conos/#more-210
hasta pronto.
Une bien belle rencontre humaine que tu nous fais partager. Cet homme semble attachant et bon.
Bravo pour ces photos qui illustrent parfaitement ton récit.